• Frédéric François, la liberté d’aimer

    Frédéric François est aujourd’hui devenu l’un des interprètes de la chanson française les plus talentueux de sa génération. Depuis sa première entrée dans le hit-parade avec « Jean », ses titres « Je voudrais dormir près de toi », « Un slow pour s’aimer », « Et si l’on parlait d’amour », « Une rose dans le désert », ou encore « Amor latino » nous ont ardemment fait danser. Son nouvel album, « La liberté d’aimer », ode à l’amour universel, est sorti le 29 janvier, classé dès la première semaine numéro 1 des ventes physiques en France et en Belgique.

    Interview de Frédéric François à la sortie de son nouvel album en ce début d'année 2021, la Liberté d'aimer. Avec 50 ans de carrière, 513 chansons enregistrées, 85 disques d’or, 38 albums en 4 langues, Frédéric François, auteur-compositeur-interprète qui met à l'honneur la chanson française, est dans le cœur de tous.

    Combien de fois ai-je entendu un de ces "matous" aux biceps multi tatoués, sans-doute grand amateur de rap ou de hard rock, ou pourquoi pas, amoureux fou d’opéra, chantonner, siffler, soliloquer même, "Je t’aime à l’italienne" ou encore "Mon cœur te dit je t’aime"… Car l’amour, non seulement est éternel, mais le plus endurci des mecs "qui se la jouent" (comme ils disent) a un cœur de colombe près de sa tourterelle. Il est un chanteur qui fait fondre d’amour et de bonheur dès les premières notes. Il est le sourire de notre France, celui de l’émigré et de l’espoir, celui de la légèreté et de la tendresse. Frédéric François, belge né en Italie, chanteur passionnant, homme passionné, fidèle, tendre, avec un brin de nostalgie peut-être et beaucoup de gaité, est un intemporel de la chanson, un habitué aux succès, un incontournable du patrimoine de la belle variété.

    « Quand on me demande comment je fais pour rester jeune, je réponds que j’hésite entre l’amour et les spaghetti. » Frédéric François

     

    La liberté d’aimer », dernier album 2021 de Frédéric François, come-back réussi !

    Avec un titre éloquent s’il en est, « La liberté d’aimer », Frédéric François fait un come-back fulgurant sur le devant de la scène. Mais peut-on vraiment parler de come-back pour celui qui remplit les salles à chaque fois ? Le chanteur-compositeur sort un nouveau CD. Dix titres pour parler d’amour et le conjuguer à tous les temps. C’est Frédéric Zeitoun, immense parolier, qui a concocté avec lui ce message d’amour universel, message de tolérance pour un amour sans frontières, sans à priori, sans différence. Avec cet album, on découvre un Frédéric nouveau, n’hésitant pas à défendre l’amour pour tous, et l’on retrouve un Frédéric classique, à la voix chaude, clamant le droit à la vie et au bonheur. Pas de surprise donc si le chanteur brigue déjà la première place dans les hits parades. « La liberté d’aimer », c’est aussi la liberté de se produire, ce que Frédéric François brûle d’impatience de faire ! 

     

    Frédéric François, un artiste cultivé, humble, fidèle

    Il est Chevalier des Arts et des Lettres en France et de l’ordre de Léopold II en Belgique, Commandeur de l'ordre du Mérite de la République italienne et Ambassadeur de la province de Liège.

    Frédéric François nait à Lercara Friddi en Sicile. A l’âge de 4 ans Francesco Barracato de son vrai nom, arrive en Belgique (Liège) et fait la connaissance de son père, Peppino. En 1966 il remporte un concours de chant, « Le microsillon d’argent », qui lui permet d’enregistrer son premier disque « Sylvie » sous le nom de François Bara, et de passer en première partie d’un concert de Michel Polnareff et Johnny Hallyday. En 1970, en France, il rencontre Lucien Morisse dans les studios d’Europe 1 et fait son entrée dans un hit-parade français avec « Jean ». Par la suite « Je voudrais dormir près de toi », « Laisse-moi vivre ma vie », « Chicago »

    En 1982, la vague disco met de côté les chanteurs romantiques comme Dave, C. Jérôme ou Frédéric François. Toujours en 1982, ce dernier, en collaboration avec Michel Jourdan (parolier de Mike Brant) adapte le titre allemand « Adios Amor ». 700 000 exemplaires vendus, et c’est reparti… En 1984, il entre dans la maison de disques Trema (où sont Michel Sardou, Enrico Macias, Charles Aznavour), création du Top 50, dans lequel Frédéric François figurera souvent dans le peloton de tête. 1984, c’est aussi le premier Olympia. « Mon cœur te dit je t’aime » et « Je t’aime à l’italienne » sont les tubes de cette époque, indissociables de l’artiste. En 1993 il crée son propre label, MBM Records. En 1996, Frédéric François représente la France lors d’un concert de Noël au Vatican et est reçu en audience par le Pape Jean-Paul II.

    L’année 2019, année des 50 ans de carrière, est marquée de deux événements : le 19 juillet, une plaque dévoilée sur sa maison natale à Lercara Friddi, à une rue d’un autre nom célèbre : Frank Sinatra. Le 12 octobre, concert-anniversaire au Grand Rex. Devant 3 000 personnes, Michel Drucker monte sur scène et déclare : « J’aimerais que tous les intellectuels assistent à ton succès. » Sur écran géant, 18 amis du métier félicitent Frédéric, parmi lesquels : Annie Cordy (dernière apparition publique), Patrick Sébastien, Laura Pausini, Salvatore Adamo, Roberto Alagna.

    « J’aimerais que tous les intellectuels assistent à ton succès. » Michel Drucker

     

     

    Le 7 mars 2020, Frédéric François est en concert à Montpellier et le Covid progresse en Europe. Devant ce qui se passe en Italie Frédéric François décide de se confiner avant l’heure. Dans son sous-sol, il fait aménager un home studio pour travailler à la réalisation d’un nouvel album avec son parolier Fred Zeitoun. Les musiques seront mixées à Shanghai, les chœurs à Los Angeles et Paris. Le 4 décembre le titre « La liberté d’aimer » est dévoilé. Il s’agit d’une ode à l’amour universel, sans frontières ni barrières. 2021 : l’album « La liberté d’aimer » sort le 29 janvier, classé la première semaine Numéro 1 des ventes physiques en France et en Belgique, devant Benabar et Camelia Jordana.

    Les dernières nouvelles de Frédéric François en interview !

    « Mon père y croyait plus que tout. Il avait tout misé sur moi. »

    Bonjour Frédéric. Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?

    Frédéric François : Je suis auteur-compositeur-interprète et dans le quotidien de millions de gens depuis 1970.

    Si je comprends François qui est votre véritable prénom -Francesco- dans votre nom d’artiste, pourquoi avoir choisi Frédéric ?

    Frédéric François : Tout a commencé il y a bien longtemps. Mon père avait ce rêve que je devienne chanteur et, un peu comme dans un film hollywoodien, un jour, une voiture rouge décapotable s’est arrêtée devant chez nous dans la cité où nous habitions. Un homme en est sorti, bien en chair, à qui seul le cigare manquait pour être conforme à l’idée que l’on se fait de l’imprésario, et il a frappé à notre porte. Il a parlé avec mon père : « J’ai entendu parler de votre fils, je voudrais vraiment l’enregistrer. » Bien sûr on a dit oui, vu qu’on ne savait pas, près du bassin minier, comment on allait pouvoir un jour faire des disques et réussir dans ce métier parce que mon père y croyait plus que tout. Il avait tout misé sur moi.

     

     

     

     

     


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    mon blog seras en pause du 13 au 20 avril

    quelques jours au bord de la mer

    bisous


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  • ENTRETIEN. Frédéric François : "Donner du rêve dans un monde qui tourne à l’envers"

    À 73 ans et presque 60 ans de carrière, le plus Italo-Belge des chanteurs français donnera un spectacle dimanche 14 avril, à 17 heures, à la Narbonne Arena. L’occasion pour Frédéric François de présenter son 39e album, "On a tous besoin d’aimer", et d’autres chansons cultes. Entretien.

    Cette tournée, commencée à L’Olympia, se poursuit pour s’arrêter à Narbonne dans quelques jours. À quoi doivent s’attendre les spectateurs ?

    Il y aura les incontournables que les gens viennent retrouver. Ce sont des repères que je ne peux pas enlever comme "Mon cœur te dit je t’aime", "Je t’aime à l’italienne", "Chicago" et d’autres. J’essaye de faire un spectacle qui bouge, où les gens sortent en se disant : 'Waouh, c’est déjà fini'. Il y a aussi quatre chansons du nouvel album, dont "On a tous besoin d’aimer", qui est déjà un succès.

     

    Ce 39e album est plus pop que les autres…

    Oui, je suis un musicien qui épouse l’air du temps. J’avais commencé dans l’album d’avant avec "Les femmes sont la lumière du monde"… et pour "Juste un peu d’amour", que j’ai chanté avec Jean-Baptiste Guéguan (sosie vocal de Johnny Hallyday, NDLR) en duo, il m’a dit : "Punaise Frédo, tu as fait une chanson pour moi qui est rock !". Tout ce qui est rock, je le mets en dessous car c’est une image que je n’ai pas. Je suis pourtant devant mon ordinateur devant des bandes-son que tous les Américains utilisent. J’avance pour faire avancer le public avec moi.

     

     

     

    Rares – vous êtes même peut-être le seul désormais – sont les chanteurs, dits « à minettes » fin 1970, à être encore sur scène aujourd’hui…

    Oui, désormais, c’est un public familial. Ce phénomène est passé et Dieu merci. Les minettes sont devenues mamans ou mamies et elles ont fait écouter les chansons à leurs enfants. À leur tour, ils viennent écouter ce refuge qui leur fait penser à elles. Au premier rang, vingt minutes avant la fin, je ne vois que des jeunes à mes concerts faire la fête avec nous. Ce qui est incroyable, c’est que ça dure.

    Vous avez traversé, plus ou moins facilement, les modes, tout en restant fidèle à votre propos. Comment les avez-vous surmontés ces époques ?

    Tout simplement en ne me posant pas de questions et en ne voulant pas être à la mode. Je ne voulais pas décevoir le public et me dénaturer. En fait, en tant que musicien, j’ai évolué en m’entourant de paroliers et d’orchestrateurs différents.

    Au point de travailler aujourd’hui avec des auteurs comme Lionel Florence ou Frédéric Zeitoun…

    Ce sont des gens qui ont une certaine façon d’écrire et qui me va à merveille. Les gens s’y retrouvent, s’approprient les chansons. Ce qui est important, c’est que le costume m’aille. Quand je suis en studio, il faut que la mélodie corresponde à l’émotion. Je veux qu’elle soit sublimée, pas dénaturée.

    Vous avez collaboré avec les plus grands paroliers, mais vous n’avez jamais chanté vos mots. Pourquoi ?

    Posez la question aux paroliers : "Pourquoi n’ont-ils jamais écrit une mélodie comme moi j’ai écrit ?".

    Tout à fait, mais ne le prenez pas comme une critique. Nous voulions simplement savoir si c’était peut-être de la pudeur…

    Je ne l’ai pas prise comme ça. Eux ont le talent pour écrire, moi j’ai le talent de composer. Mais, dans plusieurs chansons, j’ai donné des titres. Par exemple, je chantais Chicago et j’inspirais le parolier. Je corrige des textes, je suggère d’autres phrases. La passion de ma vie, c’est de chercher la plus belle des musiques, celle qui provoque de l’émotion, qui va se retenir, qui sera sifflée ou chantée et faire partie de la vie des gens.

    Ce qui vous caractérise, c’est l’élégance. En manque-t-on aujourd’hui ?

    Oui, le monde devient un peu fou. Moi, j’ai mon style à l’italienne. Je ne vais pas me présenter n’importe comment. Le spectacle demande de la magie. Je demande des lumières et des tableaux pour chaque chanson avec la plus belle technologie, je demande un son magnifique. J’essaye de donner du rêve dans un monde qui tourne à l’envers.

     

     

     


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